mai

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Un triste mois de mai à Paris

Deuil
Hier, sur le chemin menant à la Pagode,
Le ciel était couvert, la pluie froide tombait,
Il pleuvait, comme si le ciel amer pleurait,
Mon cœur en grande peine pensait à une ode,

Les tourterelles boudaient les châtaigniers,
Ils protestaient, peut-être, contre les Dieux,
D’avoir emporté pour toujours mon cher neveu,
Koupharak, vraiment trop jeune, pour expirer.  

Il laissait sa femme éplorée, ses trois enfants,
L’injustice était flagrante ! Oui, pourquoi lui ?
La nature était cruelle, mon désir du vent,

Impuissant devant la destinée, vidé, exilé,
Je ne suis qu’un bateau ivre, de nuit, sans bruit,
Essayant d’accoster, je ne sais où ! Au Pirée ?

Lundi 19 mai 2008, poème de Koupranom Abhay à Koupharak.

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