WASHINGTON (AP) – Une étude américaine des régimes répressifs dans le
monde pointe du doigt 17 pays, dont la Libye et la Corée du Nord, comme
ceux ayant été "les pires" l'an dernier en matière de droits politiques
et de libertés civiles.
Selon l'analyse de l'organisation de défense des droits de l'Homme
Freedom House, les huit plus mauvais élèves sont la Birmanie, Cuba, la
Libye, la Corée du Nord, la Somalie, le Soudan, le Turkménistan et
l'Ouzbékistan. Deux territoires sont également évoqués en raison des
politiques particulièrement répressives qui y sont menées: la
Tchétchénie et le Tibet.
Au sein de ces pays et territoires, "le contrôle de l'Etat sur la
vie quotidienne est largement répandu et très étendu", souligne le
rapport de Freedom House, organisation privée basée à New York. En
outre, "les organisations indépendantes et l'opposition politique sont
interdites ou réprimées et la crainte de représailles pour des pensées
ou des actes indépendants fait partie de la vie quotidienne".
Les neuf autres pays pointés du doigt sont le Belarus, la Chine, la
Côte d'Ivoire, la Guinée équatoriale, l'Erythrée, le Laos, l'Arabie
Saoudite, la Syrie et le Zimbabwe. Un autre territoire est également
cité avec ce groupe: le Sahara occidental.
Des violations massives des droits de l'Homme sont perpétrées dans
presque toutes les régions du monde. "Nous publions ce rapport dans
l'espoir qu'il aidera le monde démocratique à faire avancer la cause de
la liberté aux Nations unies et dans d'autres forums", souligne
Jennifer Windsor, directrice de Freedom House.