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ນາມສະກຸນ : ອະໄພຍ໌
Nom patronymique : Abhay
S.E Thao* Kou Abhay ou en Lao ພະນະທ່ານ ທ້າວ ກຸ ອະໄພຍ໌,
L’inventeur de notre nom de famille,
Avec les participations de S.E Thao* Khamphoui Abhay
Conseiller du roi, fils de Thao* Outhèn Chaomuong de Khong 1899-1908,
De Thao* Ouy Abhay magistrat du siège et de S.E Thao* Nhouy Abhay,
Il avait orthographié différemment notre patronyme
Suivant qu’il écrivait en Lao ou en français,
Les deux versions dissemblables semblaient n’avoir aucun lien entre eux,
Ni grammatical, ni philosophique et encore moins historique,
Une énigme, longtemps sans que personne
n’arrivait
n’arrivait
A donner une explication logique à cette permutation
De la consonne « Ph » de Aphay en « Bh » de Abhay,
Et ce dernier mot était dépourvu de signification
Aussi bien en Lao qu’en français
Un jeu d’esprit posé à la famille et aux amis
Où le challenge était de chercher à comprendre le mystère
De cette double transcription
Qui n’avait pas pour origine une simple particularité dans l’écriture
Ni un empressement dans la création du nom de la famille,
Mais à une vraie volonté de son promoteur
D’asseoir son patronyme dans la continuité de sa famille,
Une famille ancienne
fondé par Chane Houat
fondé par Chane Houat
A la fin du XVIIè siècle .
La réponse était pourtant consignée depuis le début,
Thao* Kou avait écrit son nom Lao : – ອະໄພຍ໌en se
référant
référant
A la racine Pali du mot ອພັຍ
Et en français, il avait écrit : – Abhay sans le « a » en se référant
A la racine Sanskrit du mot Abhaya ,
Les deux façons d’écrire , ອະໄພຍ໌ et Abhay ,
Etaient synonymes et signifiaient exactement les mêmes concepts
Dans les deux langues de références, le Pali et le Sanskrit :
Absence de crainte,
Protection divine
et Bienveillance,
Et dans le Bouddhisme ces concepts étaient représentés par
Le Bouddha Abhaya Mudra
Nous menant tout droit
Au patriarche de la famille : Chane Houat , 1708-1748,
Chane = celui qui avait été bonze,
Chane Houat = celui qui se conformait à la religion
bouddhiste,
bouddhiste,
Chane Houat était aussi le jeune homme intrépide
Qui avait organisé en 1694,
Sous la conduite de PraKhou YotKeo du Wat Phonsamek,
La révolte et l’exil d’une partie du peuple de Viengchanh
Contre Pragna Muong Chanh l’usurpateur du trône
De SourignaVongsa Thammikarath,
Le roi soleil du Lan-Xang, décédé accidentellement.
ພະນະທ່ານ ທ້າວ ກຸ ອະໄພຍ໌,
En deux mots bien pensés,
Ecrivit une histoire sur son nom,
En lui insufflant le souffle libertaire de son patriarche
Quittant les remparts, les monuments et la félicité de Viengchanh,
Pour construire Muong Khong au fin fond du Lan-Xang,
Il fut un fils digne et honorable de ses ancêtres,
De son grand-père Thao* Outhèn,
De sa mère, Nang PhouangKeo,
Poètes de
langue Lao.
langue Lao.
Koupranom Abhay
ອະໄພຍ໌ , Abhay
1) Un motif pour lequel le nom s’écrivait différemment était d’éviter qu’on ait pu croire faussement que Thao* Kou
ait choisi son patronyme dans le titre de noblesse ພຣະ
ອະໄພຍ໌ຣາຊວົງສາ donné par Rama II de Siam à ທ້າວ ຫມານ້ອຍ de Muong
Khong (1789-1826). Mais, si vraiment il aurait dû se déterminer parmi
tous les titres de noblesse attribués à sa famille depuis Chane Houat,
je pense qu’il aurait choisi avec exaltation le titre de ພຣະ
ສີຊຽງໃຫມ່ octroyé par Tiao Anouvong, roi du Lan-Xang de Vientiane
1804-1829 . Une question d’histoire et
de fierté nationale !
ait choisi son patronyme dans le titre de noblesse ພຣະ
ອະໄພຍ໌ຣາຊວົງສາ donné par Rama II de Siam à ທ້າວ ຫມານ້ອຍ de Muong
Khong (1789-1826). Mais, si vraiment il aurait dû se déterminer parmi
tous les titres de noblesse attribués à sa famille depuis Chane Houat,
je pense qu’il aurait choisi avec exaltation le titre de ພຣະ
ສີຊຽງໃຫມ່ octroyé par Tiao Anouvong, roi du Lan-Xang de Vientiane
1804-1829 . Une question d’histoire et
de fierté nationale !
Une autre fausse interprétation étant que Thao* Kou
avait laissé l’enregistrement de son nom à un secrétaire vietnamien qui
ne savait pas prononcer correctement le « P » Lao, le résultat ne se
faisait pas attendre, le secrétaire avait transformé le « P » en « B »
et on avait Abhay au lieu de Aphay. Encore faux, évidemment.
avait laissé l’enregistrement de son nom à un secrétaire vietnamien qui
ne savait pas prononcer correctement le « P » Lao, le résultat ne se
faisait pas attendre, le secrétaire avait transformé le « P » en « B »
et on avait Abhay au lieu de Aphay. Encore faux, évidemment.
2)
Et la dernière controverse étant que Thao* Khamsène ne pouvait pas
être le créateur du patronyme ou du moins dans le sens qu’avait voulu
donner Thao* Kou, un nom qui reliait la famille
au bouddhisme et à son patriarche, et un nom qui ne serait porté,
librement certes, mais seulement par les descendants directs de Thao*
Outhèn et de Thao* Khamsène.
Et la dernière controverse étant que Thao* Khamsène ne pouvait pas
être le créateur du patronyme ou du moins dans le sens qu’avait voulu
donner Thao* Kou, un nom qui reliait la famille
au bouddhisme et à son patriarche, et un nom qui ne serait porté,
librement certes, mais seulement par les descendants directs de Thao*
Outhèn et de Thao* Khamsène.
3)
Les noms de familles laotiennes n‘étant pas un héritage versé en
monnaie sonnante et trébuchante, en tout cas pas à ses débuts, il n’y
avait pas à se vanter de l’avoir ou ne pas en avoir, il suffisait de
l’inventer, de le signaler
aux ayants droit et de l’enregistrer à la mairie ou à la préfecture. Au
Laos comme en France, les laotiens avaient adopté en général le nom du
père, de la mère ou du grand-père, ou de l’arrière-grand-père comme nom
de famille, ou en combinant les noms des plus prestigieux, il n’y avait
pas de mal à cela, les noms des princes de Xieng Khouang, de Louang
Prabang se faisaient ainsi, des fois on prenait le nom d’une ville,
d’une région ou d’un royaume comme la famille des princes de Champassak,
ou la famille du président Khamtay Siphandone, il y en avait qui
continuait à porter son prénom jusqu’au bout, pourquoi pas puisque tous
les laotiens était libre de se fabriquer ou pas un nom de famille.
Les noms de familles laotiennes n‘étant pas un héritage versé en
monnaie sonnante et trébuchante, en tout cas pas à ses débuts, il n’y
avait pas à se vanter de l’avoir ou ne pas en avoir, il suffisait de
l’inventer, de le signaler
aux ayants droit et de l’enregistrer à la mairie ou à la préfecture. Au
Laos comme en France, les laotiens avaient adopté en général le nom du
père, de la mère ou du grand-père, ou de l’arrière-grand-père comme nom
de famille, ou en combinant les noms des plus prestigieux, il n’y avait
pas de mal à cela, les noms des princes de Xieng Khouang, de Louang
Prabang se faisaient ainsi, des fois on prenait le nom d’une ville,
d’une région ou d’un royaume comme la famille des princes de Champassak,
ou la famille du président Khamtay Siphandone, il y en avait qui
continuait à porter son prénom jusqu’au bout, pourquoi pas puisque tous
les laotiens était libre de se fabriquer ou pas un nom de famille.
4) Après la disparition de son père, Thao* Kou
était devenu naturellement le chef de la famille, de toute la famille
de Sithandone. Il était le fils ainé et le troisième homme diplômé de
l’enseignement supérieur de France en 1915 après le roi Sri Savang Vong
1901 et Tiao Phetsarath 1908, et il était tellement amoureux de son
pays natal qu’il ait demandé sa mutation, dès son retour de France, à
travailler et à vivre à Muong Khong « le reste de son âge ». Il n’était
devenu Chao Muong de Khong qu’en 1929 après moult péripéties, et en 1941
Chao Koueng à Paksé jusqu’au jour où le prince Souvannarath soit aillé
en avion pour le ramener à Vientiane comme ministre de la Justice et du
Culte, en juillet 1947. C’était la stricte vérité. Il aimait tant à
vivre dans son patelin sinon à un jet de pierre de chez lui qu’il fût
resté à Paksé
à défaut d’être à Khong, à continuer à défendre les intérêts de tous
les habitants de sa région. Il ne voulait rien demander à personne et
celui qui essayait de prétendre le contraire ne faisait que mentir. Il
était un homme d’une moralité exceptionnelle, d’un tempérament admirable
et il était renommé d’être le « sage » du royaume. Ainsi, le 7 janvier
1960, le roi Sri Savang Vatthana l’avait nommé premier ministre pour
démêler une crise politique de cette époque cruciale et pour organiser
les élections générales. Malheureusement, il ne pouvait rien faire de
plus que de se laisser entrainer par le destin et les puissances, mille
fois supérieures à l’Armée Royale, en conflits dans la région et dans le
pays. Il était pourtant voué à la paix et à son roi jusqu’à son décès
le 14 avril 1964.
était devenu naturellement le chef de la famille, de toute la famille
de Sithandone. Il était le fils ainé et le troisième homme diplômé de
l’enseignement supérieur de France en 1915 après le roi Sri Savang Vong
1901 et Tiao Phetsarath 1908, et il était tellement amoureux de son
pays natal qu’il ait demandé sa mutation, dès son retour de France, à
travailler et à vivre à Muong Khong « le reste de son âge ». Il n’était
devenu Chao Muong de Khong qu’en 1929 après moult péripéties, et en 1941
Chao Koueng à Paksé jusqu’au jour où le prince Souvannarath soit aillé
en avion pour le ramener à Vientiane comme ministre de la Justice et du
Culte, en juillet 1947. C’était la stricte vérité. Il aimait tant à
vivre dans son patelin sinon à un jet de pierre de chez lui qu’il fût
resté à Paksé
à défaut d’être à Khong, à continuer à défendre les intérêts de tous
les habitants de sa région. Il ne voulait rien demander à personne et
celui qui essayait de prétendre le contraire ne faisait que mentir. Il
était un homme d’une moralité exceptionnelle, d’un tempérament admirable
et il était renommé d’être le « sage » du royaume. Ainsi, le 7 janvier
1960, le roi Sri Savang Vatthana l’avait nommé premier ministre pour
démêler une crise politique de cette époque cruciale et pour organiser
les élections générales. Malheureusement, il ne pouvait rien faire de
plus que de se laisser entrainer par le destin et les puissances, mille
fois supérieures à l’Armée Royale, en conflits dans la région et dans le
pays. Il était pourtant voué à la paix et à son roi jusqu’à son décès
le 14 avril 1964.
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Conclusion :
Le nom de famille, comme tous les noms de famille,
Il ne portait pas en lui-même les ingrédients magiques
De la réussite ou de l’échec,
Il pouvait être un collier d’épines ou une couronne de laurier,
En tous les cas, la liberté nous rend responsable
En bien comme en mal de nous même,
De notre passé, de notre présent et de notre avenir.
J’aurais aimé quant à moi,
De rester dans la famille Lao traditionnelle
De reconnaissance familiale sans nom de famille,
Juste un petit prénom et ma petite place
Dans le coeur de celui qui m’interpelle,
Loung Nom, Bao Nom ou Ay* Nom,
Etait largement suffisant pour me situer
Et pour que je puisse vivre à l’abri des regards
Et en
dehors des courants d’airs.
dehors des courants d’airs.
Koupranom Abhay