A la mémoire du
Colonel Vannivong Soumpholphakdy
&
Cher Okinh Soumpholphakdy
Nous avons perdu ensemble un frère aimé et respecté.
En lisant ton mail de ce jour du 16 mai 2012,
Je me retrouve déporté à plus de cinquante ans
En arrière,
Quand le Saint-Cyrien Vannivong Soumpholphakdy,
Le capitaine de l’Armée Royale du Laos,
A cette époque,
Etait venu, chez nous,
Dans la maison de mon père en face du Talat May,
Faire la cour à ma soeur Nang Boungam Abhay,
Dans le petit salon,
Et sous la surveillance du tableau de Marc Leguay,
Accroché au mur de la salle à manger
Et connu sous le nom de Boun That Louang,
Perdu à jamais.
Je suis triste,
Impuissant pour arrêter le temps,
Malheureux de n’être qu’un grain de poussière
Balloté par les vents de l’histoire,
A devoir compter nos vies,
Ceux qui partent et ceux qui restent,
Et ne plus savoir sur qui se fier,
Solitaire et libre,
Indépendant mais en même temps si fragile
A trainer une mémoire de plus en plus défaillante.
Cher Okinh Soumpholphakdy
Envoie nos condoléances sincères à toute la famille du
Colonel Vannivong Soumpholphakdy,
Ma soeur a déjà parlé avec Euay Khamphet, hier,
Mes pensées à Nodarinh,
Et n’oublie pas notre neveu commun
Saygnasith, Pock pour la famille et amis,
Il ressemble tellement à son père,
Physiquement et surtout son beau sourire.
Koupranom Abhay